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Premier Concours d'Art estudiantin

La première édition du Concours d'Art estudiantin s'est déroulée le Gueuledi N+3 Monômal 2e Semestre d'Hiver, sous les auspices de La Bécasse et du lambic réunis, avec tout le sérieux dû aux métiers combien subtils de critique et d'ivrogne.

Félicitations à toutes et tous pour votre participation à cette première édition du Concours d'Art estudiantin.

Saluons encore particulièrement les gagnants :

Pour les dessins : Martin H. (v/o Vergerac), avec son projet de déguisement pour le Manneken Pis...

Pour les photos : Pierre Baudoux, avec la nature morte et le portrait de Ben Dum (v/o Euclidoris), en Couleurs.

Pour les textes : Christophe J. Beruck, avec la résurrection des partitions et textes de deux chansons de 1901 ("Plus on est de fous, plus on rit" et "Eloge de l'eau").

Et comme le dirait Clément F. (v/o Olifantomas) : " La soirée avait déjà commencé depuis un petit temps. L'estaminet était réchauffé des vapeurs du poêle, des pipes et des alcools. L'enivrement se faisait général. De droite et de gauche, o...n parlait de plus en plus fort. Certains commençaient même à s'échauffer la voix de quelques chansons gaillardes. Les tables étaient chargées de chopes vidées et d'éclaboussures de bières. Le tenancier courait d'un côté à l'autre pour nettoyer et pour remplir à nouveau les verres qui se vidaient plus vite que ce qu'il n'espérait.

Dans son coin, un étudiant patientait, sa chope à la main. Il semblait perdu dans ses pensées. Comme s'il attendait quelqu'un, comme s'il attendait que quelque chose se passe. Alors que les autres autour de lui chantaient déjà des chansons à boire ou sur les charmes de quelque Eve, il semblait encore bien trop sobre pour l'ambiance générale. Il soufflait son tabac chaud et regardait au fond de son verre comme atteint d'une indescriptible mélancolie.

Alors qu'il était bousculé par quelque gai luron qui voulait lui proposer de trinquer, il relevait les yeux de sa table, s'exécutait et reprenait sa douce langueur. Comme si les autres savaient ce qui le préoccupait.

Il reprenait sa rêverie, recommandait un pot plein de bonne bière ambrée et par la même occasion sa dégustation. L'établissement se vidait peu à peu, certains étant fort imbibés et étant rappelés dans les bras de Morphée ; d'autres, pris de nausées inexpliquées, devaient sortir et prendre l'air. Mais les chants continuaient en arrière fond sonore : La bière ou Vivre pour vivre.

Pour certains d'entre eux la fête ne faisait que commencer et durerait encore longtemps mais il savait que pour lui déguster une bonne bière ne lui serait permis que de brefs instants et c'était sans doute cela qui attristait ce pauvre gaillard. Pour tous ces camarades qui hurlaient de bon cœur s'en était fait. Pour lui ça ne faisait que commencer, la buse était donc bel et bien son amie. En juillet, ça ne passait pas."

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